Véritables scientifiques de la filière laitière, les techniciens de laboratoire interprofessionnel d’analyse du lait et les techniciens de laboratoire Physico-Chimie s’occupent de la qualité de votre lait. Métiers différents mais aux missions similaires, découvrez les portraits de ces scientifiques amoureux du lait.

 

D’un côté les laboratoires interprofessionnels d’analyse du lait sont habilités par le CNIEL (Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière) qui représente tous les professionnels de la filière des éleveurs jusqu’aux transformateurs. Dans l’un des 13 laboratoires interprofessionnels dispersés dans les différents bassins laitiers de France, le technicien de laboratoire interprofessionnel s’occupe d’évaluer la qualité du lait. Avec un équipement de pointe digne de la NASA, il analyse en détails la composition des échantillons prélevés trois fois par mois pour chaque éleveur. Taux de matière grasse et de matière protéiques, entre autres, déterminent la qualité du lait et donc son prix payés à l’éleveur. Ces professionnels manipulent avec précision et précaution les quelques 400 échantillons par heures qui leur passent dans les mains et dans celle de leur équipe. Leur équipements et leur rigueur d’analyse leur permettent aussi de réagir quasi immédiatement en cas d’anomalie dans l’un des échantillons testés.

Ce technicien a donc une mission importante dans la qualité du lait. Son cousin, le technicien de laboratoire physico-chimie lui, s’occupe de la qualité des produits finis, ceux que les consommateurs vont déguster.

Salarié au sein d’un laboratoire d’analyse privé, souvent rattaché à un transformateur, il teste à plusieurs reprise les produits. A la réception du lait, une première série de tests sont effectués . Ainsi il vérifie la qualité et la conformité des produits entrants dans la chaine de transformation. Ceci afin de s’assurer de la bonne qualité saniatires du lait mais aussi sa bonne capacité à être transformé en beurre, crème, yaourts… De nouveaux tests interviennent au cours du cycle de production. Les crèmes UHT par exemple sont systématiquement soumises à des analyses afin qu’elles correspondent au standard défini. Les autres produits subissent aussi différents tests : taux de matière grasse, de sel ou encore d’humidité…

Les missions de ce laborantin ne s’arrêtent pas là ! Il a aussi la chance de réaliser des tests dit « en situation ». Les techniciens reproduisent les conditions d’utilisation des produits, comme en cuisine. Equipé d’une véritable batterie de cuisine, mais aussi d’instruments de mesure scientifique, les propriétés du produit sont alors testées pour correspondre aux attentes du client dans son utilisation. Les qualités organoleptiques sont aussi évaluées. Oui, vous avez bien compris, les produits sont goutés, avec rigueur (et gourmandise).

Entre rigueur et amour du lait ces métiers demandent une précision dans toutes les manipulations d’échantillons. Assisté d’un équipement à la pointe de la technologie, les techniciens de la filière laitière doivent être capables de réagir très rapidement en cas d’anomalie. En autonomie ou en équipe, leurs missions assurent aussi bien le prix payé aux producteurs que la qualité du produit fini pour le consommateur. Ces professionnels sont donc véritablement à l’intersection entre les éleveurs et les consommateurs.